lundi 23 avril 2007

Autres photos du nord...

Seuls au milieu du mini desert, avec Varanasi pour toile de fond...


Varanasi, vendeur de chaussure (au cas ou vous n'auriez pas remarque)


echoppe de tabac, mais il font aussi des bonbons speciaux avec des plantes et differentes textures....


Ca faisait un peu mal au debut, maintenant ca va, me voila fraichement tatoue, demain Flore fait le sien...


Ceremonie quotidienne du Ganga Aarti, en l'honneur de Shiva..


Varanasi, Dasaswamedh Ghat, toujours la meme folie...


Le batelier qui nous fait decouvrir le Gange au petit matin


Habitation dans une ruelle de Varanasi...


Cremation a Harishchandra Ghat...


Deux jeunes bergers dans le mini-desert qui fait face a Varanasi...

Quelques photos du nord...

Mussoorie, la tete dans les nuages...


a l'ancienne Coco... prends en de la graine


Varanasi, Dasaswameth Ghat, ablutions matinales de quelques 60000 Indiens...


Varanasi, lever du soleil sur le Gange...


Varanasi, Assi Ghat, tout aussi peuple...


A Pondycherry, premier assis, premier servis


Rishikesh, chants celebrant Shiva


Avec ma team, Emilie, rien que pour toi on s' entraine !!


Mais ou est donc Ganesh ??


Rishikesh, baignade le long du Gange (encore propre)...

dimanche 22 avril 2007

Varanasi...

a venir...

Fast Agra...

Apres 12 h de bus by night, nous voila arrivee, mais pas question de chomer, avant la visite, il nous faut organiser la suite. Booking pour un train le jour meme, en direction de Varanasi (Benares). "No train, waiting list" nous serines le guichetier, trouvons vite une autre solutions. C'est ici que nous ferons la connaissance de Mohamed, francais qui cherche a faire le meme trajet que nous. Petite astuce, pour vous rendre a Varanasi depuis Agra, prendre un petit train jusqu'a Gwalior, puis un sleeper jusqu'a Varanasi. Les billets en poches, allons voir celui pour qui nous sommes la, Le Taj Mahal. "Considere comme le monument le plus extravagant jamais battit par amour, ce sublime mausolee Moghol, est devenu l'embleme touristique de l'Inde. Construit de 1631 a 1653, Classe au patrimoine mondial, le fabuleux monument de marbre blanc semble n'avoir rien perdu de sa splendeur au fil des siecles."
Nous resortirons de la les yeux pleins d'admiration et de compassion envers les hommes et les femmes qui rendirent cette utopie possible. Mais deja il nous faut repartir, et laisser derriere nous la beaute a l'etat pur et Le Taj Mahal a ses pierres precieuses.
Retour a la gare ou nous retrouvons Mohamed pour prendre le train et nous voila de nouveau sur les routes.


un peu bancal, a moins que ce soit nous !!


litteralement aveugle par la splendeur de l'edifice...




Wahou c'est haut....

Mussoorie ou la montagne brumeuse...

De Rishikesh, prendre un bus de ville en direction de Dehra Dun, puis attendre tranquillement le bus , si ce dernier se decide a venir. Pas de chance, l'Etat a requisitionne les bus pour les elections&meetings politiques, nous serons forces de nous rabattre sur un taxi pour monter a Mussoorie.
Arrives la haut, Surprise! Il fait un froid de canard, sortons a la hate les chaussures et pulls enfouis au fond des sacs. Qui aurait pu suggerer qu'en 1h15 de voiture seulement, nous puissions passer de 39 degres a 16 degres, d'une Inde aride et bouillonante a une Inde brumeuse et nivelee...
Etonnant aussi d'arriver dans un lieu que l'on pensait peu touristique, et qui se revele etre une station montagnarde ultra prisee par les touristes indiens et jeunes maries aises, le centre ville ayant des airs de fete foraine... C'est agreable de flaner la tete dans les montagnes.
Montagnes que d'ailleurs nous n'aurons guere l'occasion d'explorer, Flore ayant choppe une vilaine bacterie, l'obligeant a rester dans la chambre 3 jours durant, n'ayant meme pas la force de tenir debout, au risque de s'evanouir. Jonathan la veillera amoureusement, jusqu'a devoir l'emmener a l'hopital sur son dos, tractant ainsi la charge sur plus de 2,5 km en montee! Que dalle, nous y sommes alles en taxi, sauf les derniers 500 m au milieu des gravats, forces de les faire a pied, pour arriver sur un dispensaire catholique en travaux.
Attente relativement longue, l'equipe medicale etant en train de prier a la chapelle!Mieux vaut ne pas etre a l'agonie et prendre son mal en patience.
Bilan: antobiotiques et sachets d'hydratation express.
Encore une bonne journee au lit et le lendemain, nous voila repartis visiter les chutes de Kempi, lieu insolite, ou se melent cris d'enfants, vols de papillons, jeux aquatiques et melodie feerique de la cascade claquant les rochers de son eau froide et pure, toute droit venue des cimes himalayennes.
Il est maintenant l'heure pour nous de redescndre des montagnes, notre prochain rendez vous, a plus de 600 km de la, est de taille: Agra et le Taj Mahal, "une larme sur le visage de l'eternite"...

Rishikesh, la suite...

28 eme jour...
Et c'est parti, allons chercher un hotel dans notre budget. Par chance, non loin de la, il y a le Sri Bijwasi, pension pas chere et agreable, avec un resto ayurvedique et des cours de yoga.
Rishikesh s'est autoproclamee capitale mondiale du yoga; il regne ici une atmosphere des plus calme, il faut prendre le temps pour tout, meme pour un chai, comptez entre 15 a 20 minutes...
Se laissant absorber par la plenitude qui regne ici, accompagnes par les flots apaisants du Gange, nous prendrons le temps de nous balader de notre cote de la ville, exempte de circulation, melangeant ainsi empletes, detente, safari foireux et descente du Gange en rafting, le tout entremele de pauses "herbal tea", dont Jonathan devient addict!
Prochaine etape: Mussoorie, 2000 m d'altitude.

lundi 16 avril 2007

pour les photos...

Merci pour la suggestion, mais nous preferons respecter la dignite des gens dans la misere et ne pas les accabler d'un perfide et vicerale besoin de les photographier, errant dans leur pauvrete, gisant a meme le sol, les membres ronges par la lepres ou encore l'estomac creuser par la faim, comme pour imortaliser nos frayeurs et ramener avec nous un souvenir perver que l'on pourrait exiber en disant : " vous avez vu ces pauvres, dans quelles conditions ils tentent de survivre." Il ya beaucoup d'autres choses a ramener avec nous, magnifiques et douces, legeres et delicates, meme si il est vrai, certaines images resterons dans notre esprit et uniquement en nous, dans nos cauchemars et nos frayeurs personnelles, inutile de colporter le vice du voyeurisme et la fasination collective des "images choc", nous permettans ainsi de constater que tous va bien pour nous, qu'ailleurs le pire existe...Quel interet y'a t'il a contempler la misere , confortablement installe devant son ordinateur, en sirotant un the legerement parfume a la bergamotte , quel interet y'a t'il a de ramener dans ses valises une collection d' images "du parfais pauvres", sauf peut etre pour les echanger contre d'autres images toutes aussi choquantes et perverties, comme par exemple une collections des plus beau cliches d'accidentes de la route, ou encore uns collection d'images de meres entrain de pleurer leur fils, mort au combat, combat dont on aurait toutes les transmissions en direct, pouvant ainsi voir de quel maniere le soldat Smith ou le coporal Walt serait mort, marchant stupidement sur une mine leur faisant ainsi explose la jambe, les projetant dix metres plus loin sur une autre mine, celle ci leur explosant le le tronc et la tete, eparpillant ainsi leur cervelles et leur viseres jusque sur l'objectif de la camera , images retransmises en leger differe sur des million de televiseurs et en plusieur langues, "qu'est ce que c'est degueulasse " dirai monsieur Tartenpion, "et en plus au moment du diner" retorquerai sa femme, cachant timidement les yeux du plus petit, comme pour l'epargner de ce spectacle, mais lui, habitue depuis qu'il a ouvert les yeux a voir ce que le monde fait de plus beau dans l'horrible, demandant a son frere de zapper pour voir si sur une autre chaine il ne rediffuse pas le film, dont il a loupe le plus drole, " pauvre de toi " lui dit son frere "c'est pas pour jouer, c'est la guere en vrai", laissant ainsi le petit a ses frayeurs les plus lointaines, passant la nuit a repenser a ses deux soldat mort en direct, et prenant conscience que les meres des soldat avait vu les images, il eu peur pour sa familles, imaginent son frere devorer par un chien, ses parents bruler dans immense boites aux lettres et lui au milieu de mille televiseurs, les yeux rouges de larmes, les poings serres sur son pantalon detrampe de pisse, il serait la, forcer de voir ce que la vie lui offre, il passera lui aussi a la tele,quelues annees plus tard, expliquant depuis sa cellule comment a l'age de 14 ans il en ai venu a tuer sa famille, dans un souci, disais t'il de les proteger, "j'avais peur pour eux, et plutot que de les voir mourir en direct pendant que d'autres personnes les regarderai, eceurer devant leur salades vertes, j'ai preferai les tuer moi meme loin des cameras,pour leur laisser la digniter qu'il leur est dut,c'etait de bon parents."

jeudi 12 avril 2007

Rishikesh...

23 h, arrivee tardive a Rishikesh, et la dans une ville endormie, 3 options s'offrent a nous pour dormir, le toit d'une maison, la cave d'un centre de yoga, ou un hotel de luxe a 500 roupies la nuit, c'est a croire que les hoteliers on cree une chartre pour les voyageurs de nuits, avec interdiction de louer des chambres pas cheres apres 22h30, fatigues et crades de cette journee on opte pour l'hotel, choix judicieux car nous y passerons une nuit agreable et un reveil des plus doux, que dalle oui, on avait tres chaud et le matin une lumiere verte envahi la piece, due a une bache plastiques sur la lucarne du toit, creant ainsi une ambiance vaseuse et visqueuse comme dans un marais crapoteux.
Suite a venir....

Delhi

9h30 du matin, 32 degrees a l'exterieur, pas un pet de vent et un taux d'humidite proche de 0. Notre escale a Delhi sera breve, juste le temps pour nous de tester le mc Do indien ( bon ok, on vous entend hurler, mais ca nous a fait marrer de manger un mac Maharaja epice, mais rassurez vous, ca reste la meme merde ici qu'ailleurs.), et de prendre le bus en direction de Rishikesh, ce qui ne fut pas une mince affaire, entre la desinformation et l'hysterie des files d'attentes indiennes, mais on finit par grimper dans le bon bus en jouant des coudes et des genoux pour avoir des places assises, mais on est feroces et fatigues, surtout pas pres a se taper 8h de trajet debout.

Pondicherry, suite et fin...

Nous avons passe ici quelques jours agreables et reposant avant d'attaquer la partie sans doute la plus difficile de notre periple, le nord.Mais pour l'heure on continue de se detendre en jouant au mini monopoly en roupie,degote dans un super marche, ou nous avons d'ailleurs succombe a la tentation consommatrice et ainsi eclatant notre budget quotidien, que nous arrivons a tenir avec brio, mis a part quelques petites folies.
Toutes les bonnes choses ont une fin, il nous faut a present repartir car un avion nous attend a Chennai.Apres 4 h de bus, arrivee nocturne, juste le temps de dormir quelques heures avant de nous rendre a l'aeroport, d'ou notre avion part a 6h40 pour Delhi...

vendredi 6 avril 2007

Pondicherry,nous voila...

Laissons le temple a ses fideles et allons explore le comptoir de Pondicherry, ou s'installerent les francais afin de concurrencer les anglais, alors present sur une immense partie du continent indien.
Direction Villupuram, d'ou nous prendrons ensuite un bus vers Pondicherry.C'est agreable de changer un peu,on commence a en avoir marre de voyager en bus de nuit.Les trains sont bien plus conviviaux, la vie bat son plein sue les quais,les vendeurs de thes et de beignets circulent en psalmodiant.
Au bout de 5 h, on est quand meme contents d'arriver, surtout que ce n'est pas fini.On chope un bus bonde qui fonce a toute berzingue vers Pondy, et meme si on commence a etre habitue, le chauffeur nous parait vraiment allume et completement accro a son klaxon.
Arrivee a Pondy, petit coup de fil a doris, qui nous conseil d'aller a repos beach, la plage la plus proche d'Auroville, on saute dans un ricksaw et nous voila repartis.
Notre nouveau paradis, Ushamani garden, constitue de 3 huttes surelevees, disposees dans le jardin d'une agreable famille indienne, a 2 pas de la plage. On s'installe et on file faire un tour dans les environs, sur une mobylette rouillee qui calle des qu'on s'arrette.Sensation de liberte, et petit air familier pour Flore qui reconnait les lieux ou elle est venue 5 ans auparavant.
Nous devions y passer 3 nuits, mais nous y resterons finalement 5, appreciant le calme et le bien- etre qui regne ici, l'ocean, les plongeons dans les vagues, les balades en mob,....on fini par se croire chez nous, sentiment exacerbe par la presence de nombreux occidentaux Aurovilliens, integres de maniere respectueuse parmis la population indienne, rien a voir avec Goa.
Pondicherry la douce, sera pour nous l'experience de l'insoucience, des pannes d'essences, nous permettras d'assister a un tournage de film Tamul, de saluer Laksmi, elephante toujours presente devant le temple de Pondy, d'envoyer en France 10 kilos de cois ''cousu main'', devant nos yeux ebahis face a la dexterite du coliman,...Petit repas sympathique chez Doris, dans la pampa Aurovillienne, discutions interressante qui nous permet de comprendre certain aspect de l'Inde.

Madurai

Arrives a 6h du matin... Nous voila de nouveau confronte a la ville, qui reste somme toute relativement agreable; de plus nous ne sommes la que pour le temple Sri Meenakshi, et notre hotel se trouve juste devant.
Visite eclair du centre ville, reservation des billets de train, puis retour au temple.
Difficile de decrire un lieu comme celui la, toutes les divinites sont ici representees et adulees par des centaines de fideles, venant faire des offrandes, prier, se recueillir.
Il reside ici une atmosphere comme mystique. La splendeur du temple reside egalement dans l'architecture hallucinante de ses Gopurams (tours-portails), situes a chaque points cardinaux.
Extenues par cette folle journee, petit resto eclair puis repos bien merite, d'autant plus que demain on prend le train a 6h45 pour Pondicherry via Villupuram.

Fort COchin...

Arrivee matinale, plusieurs tchai, qui d'ailleurs sont excellents dans le Kerala, en attendant le ferry direction Fort Cochin, 25 mn de traversee puis 10 mn de ricksaw pour arriver au Malabar House, palace tant attendu apres 2 semaines d'hotels indiens et de bus de nuit.

Piscine, jardin, terrasse particuliere, baignoire, clim, tele, lit a baldaquins, cocktail de bienvenue, tout ca dans une ambiance zen new age, genre bobo. Etrange sentation, indecence du luxe dans un pays si pauvre, on ne restera pas longtemps au bord de la piscine a lesarder, puis on est pas la pour ca, allons decouvrir Fort Cochin, ancienne colonie portugaise, elle porte encore les stigmates du christianisme au coeur de la ville, sauf peut etre dans la rue des epices et des brocanteurs ressemblant plus a un quartier juif. Nous voila donc sur le port rapidement sollicites par les pecheurs, nous demandant de remonter les filets avec eux, carlets chinois au bord de la plage, devant etre remontes toutes les 3 minutes pour extirper a la force des poignets quelques crevettes et de maigres poissons. Les pecheurs nous montrant leurs mains caleuses et crevassees, en profiterent pour nous soutirer quelques roupies, tres habilement.

nous sommes ensuite alle acheter des places pour assister a une representation de Katakali en fin de journee. Ayant du temps devant nous, on en profite pour se faire faire un massage ayurvedique, moment agreable pour Flore , souffrance ultime pour le dos de Jonathan.
Bien huileux, nous voila partis au Katakali Center.
Petite salle de theatre indienne ou va se derouler sous nos yeux un spectacle des plus etonnant. Mais d'abord, place au maquillage, 1h30 d'observation technique, constituant a broyer des pierres melangees a l'huile de coco, pour former une pate coloree, appliquee sur le visage a l'aide de fines baguettes de bambous, c'est a se demander a quoi sert tout cet attirail onereux utilise en Occident. The show must begin, dans une ambiance semi religieuse, danseurs et musiciens nous transportent dans une Inde lointaine et ancestrale, entre langage corporel et mimiques faciales, ils nous racontent une histoire, plus ou moins comprehensible pour les neophytes que nous sommes.

Retour au palace pour profiter de la piscine, de la baignoire et du grand lit a baldaquin.
Le lendemain, matinee palace et apres midi visite, le quartier juif et les alentours.
Le surlendemain, backwaters, visite organisee en groupe, au milieu des mangroves et des canaux, balade au fil de l'eau, ou les gens vivent, travaillent, se lavent, habillee pour les femmes.
Entremelee de quelques pauses educatives, degustation de jus de coco, visite d'une fabrique de poudre de coquillage, utilises pour le ciment, la peinture et le maquillage.
Visite d'une fabrique de cordes en fibre de coco enroulee, puis repas vegetarien (thali keralai) sur un ilot-cantine. A l'oCcasion, rencontre d'un couple de francais agreable, avec qui nous passerons la soiree avant de regagner notre hotel, plus modeste mais tenu par une famille agreable.

Pour notre derniere journee a Fort COchin, la ville s'y pretant , nous decidames de divaguer chacun de notre cote.
FLore a pris son ptit dejeuner en compagnie de 4 francaises, puis est allee voi un film en Malayalam (dialecte keralais), film plutot triste n'ayant rien a voir avec les comedies musicales bollywoodiennes.
Quant a Jonathan, il est parti se perdre dans les alentours, a Topomodi precisement, petite enclave indienne au milieu des bidonvilles et des cites, que de frayeurs, mais rien de tel qu'un bon Chicken-Masala bien epice pour se remettre de ses emotions, puis nos deux comparses se retrouvent pour aller se balader le long de la jetee avec pour horizon un coucher de soleil rose et orange. Puis depart pour Madurai en bus de nuit, 10h sans encombres, mis a part au debut du voyage ou pendant 3h, le chauffeur nous a passe un film de merde, disons le, d'une extreme violence et avec une sursaturation de decibels, en Inde le bruit n'est pas une gene. Petite astuce, roulez une feuille de PQ, puis inserez la dans votre oreille, le bruit n'en sera qu'etouffe, mais c'est toujours mieux que de saigner des tympans.

Mysore, suite et fin...

Petit tour au zoo, dans le but d'apercevoir le seul gorille de toute l'Inde, qui dormait au fond de son enclos ridicule, tel une boule de poil inerte, d'ailleurs tout le reste du zoo semble endormi, sauf peut etre les elephants et les tigres blancs magnifiques. Rhinoceros, cobras, crocodiles, giraffes, zebres, tapirs, ours de l'himalaya, tous parques et inanimes.

L'apres midi, visite inutile de l'usine de bois de santal, suivie de 3 h sur internet en attendant notre bus de nuit, direction Ernakulam.

Trajet de 10 h, dans les bus indiens de la Rajamstrhram, compagnie peut onereuse et pour cause, bus equipe de suspensions non pas sur les essieus mais dans chaque fauteuils, le moteur est insonorise de tel maniere qu'il ne puisse etre entendu de l'exterieur, laissant aux passagers l'exclusivite de sa melodie. Ce qui en aucun cas derange le sommeil de Flore, quand a Jonathan il a pu admirer le paysage dont une foret hallucinante ressemblant etrangement par son odeur et sa vegetation a nos forets francaises.

samedi 31 mars 2007

Mysore, ca y est on est d'accord...

Apres les vrombissements incessants de Bangalore, Mysore s'avere etre un vrai repos pour le corps et l'esprit (Amen).

Mysore, petite cite charmante ou la deesse Chamundi tua le demon Mahishasura.
Sacs a dos arrimes, nous voila partis a la recherche d'un hotel adecquat a notre pecule. 1 puis 2,puis 3, puis 4 pour finalement se rabattre sur le premier, 15 h quand meme, il serait temps d'aller se restaurer, Sayyali-Roa road, ou se trouve une petite cantine indienne sans pretention, mais qui merite qu'on en parle , The India Cafe's Paras, ou nous avons eu les yeux plus gros que le ventre (ou plutot, le serveur faisant mine de ne pas nous comprendre, nous amena chaque plat dont nous demandions le contenu !).

Nous sommes ensuite aller nous perdre dans Devaraja Market, marche aux mille fantasmes, ou se melent fleuristes, primeurs, vendeurs d'huiles et de pigments. Et la effectivement vous etes en Inde, des centaines d'etales colores, des centaines d'acheteurs et encore plus de vendeurs, te helent pour te faire sentir leur huiles, coco, santal, rose, jasmin, tout ca se melangeant sur ta peau formant un delicieux parfum, comme une invitation a te suivre, puis tu continue a avancer, pour t'arreter cinq metres plus loin devant un vendeur de couleurs, laissant surgir des fantasmes enfantins, comme celui de plonger dedans, de te rouler dans ce meli melo colore, mais non, ils ne sont pas la pour ca, ici tu regardes, tu negocies, mais rien ne t'empeche de continuer a rever, a tous ces violets, ces roses, ces jaunes, ces bleues, feu d'artifice virtuel qui explose ton imaginaire. Puis tu continue a avancer dans le coin des fleurs, des noix de coco, des bananes et des fruits, ou se melent une fois encore couleurs et odeurs, ou tout devient fantasme, ou on imagine une ratatouile geante avec mille et une saveurs, une halucinante salade de fruit ou des cocktails bien frais au bord d'un lagon bleu avec un petit fond musical, genre bossa nova, ambiance sex, sun and coconut...

Puis retour a une realite plus citadine, bien que la circulation soit ralentie sur un rond point, une vache passe, on ne sait oujours pas comment ele a eu son permis car ele prend la route en sens inverse...Tout rentre dans l'ordre et nous on rentre a l'hotel.

Le lendemain...
Toujours pas convaincus par les ptits dej indiens, du riz et des boulettes de legume pour commencer, c'est un peu plombant pour la journee, tartines et chocolat avant le Maharaja.
palais impressionant se decoupant sur l'horizon urbain, qui n'a rien a envier aux pyramides egyptiennes si ce n'est leur sobriete.
Ils sont fous ces maharajas, dirait Obelix, face a tant de megalomanie.
L'interieur se veut colore, sculpte avec toujours cete meme hantise du vide, caracteristique indienne par excelence.
Se melangent peintures, sculptures, kaleidoscopes vitres, marbre, faux marbre, trompe l'oeil, volutes halucinantes et pylones innombrables.
Chaque porte est sculptee, chaque soubassement est grave.
Nous imaginons jadis, lieu de fetes et autres ceremonies, ou tout devait etre a profusion, aussi bien les mets que les convives dans leur saris rouge et or, avec des danseuses, des musiciens, troubadours et autres saltimbanques...mais en rouvrant les yeux, on est confrontes a ces centaines de badauds qui, tout comme nous, doivent s'imaginer le temps ou jadis, le Maharaja regnait..

mercredi 28 mars 2007

Mysore...

a venir... litige entre les auteurs concernant le contenu, ba oui ecrire a deux c'est toujours un peu complex, mais on tiens le bon bout...

mardi 27 mars 2007

En route pour Bangalore...

Finalement nous avons bien trouve le lac mais pas l'argile, petite baignade eclair dans une eau pas tres claire.
Depart de Goa en taxi par peur de louper le bus, qui a eu 2 h de retard, on est en Inde ne l'oublions pas,finalement c'est un minibus qui nous a emmene 30km plus loin pour prendre le volvo sleeper en direction de Bangalore.Et la, entre cafard et vapeur de diesel, nous voila partis pour 14 h de bus non stop, sans fenetre et sans couverture, avec un chauffeur tare qui klaxonne a tout va et double dans les virages sans visibilite, mais que leur importe, ils ont eu pleins de vie avant et en on encore plusieurs devant eux.
Nous voila arrive a Bangalore, megalopole surpollue, surpeuple, surfatiguante, trop,trop,trop.Nous avons quand meme pris le temps de visiter le quartier chic, le jardin botannique de Lalbagh, avec ses milliers de roses fanees et son aquarium gouvernemental a 2 rs l'entree, qui les vault largement, le point fort de la journee restera la batoukada a laquelle nous avons assiste par hasard, puis nous nous sommes balades dans les petites ruelles pour apercevoir multiples temples colores et avoir un bref apercu du quotidien de Bangalore.
Apres cette journee ereintante, petit repos a l'hotel devant un bon film americain des annees 80, rien de telle que la tele pour se sentir chez soi partout...

Photos ! mise a jour

Hanuman lui meme...

pour les enfants..

Batoukada dans Lalbagh garden..

le temple de Benniman a Mysore...

Devaraja market a Mysore...

un ami rencontre dans le bus pour Bangalore, tres sympa, il nous a beaucoup appris sur les sous sol indiens...

un temple a l'effigie de ????...

Le bon lait quelle va nous faire, humm..

sous le regard bienveillant notre protecteur, Ganesh..

tranquille, une divinite ce promene...

Le palais du Maharaja a Mysore

Paysage a Goa...


la plage de Queriml, vu du fort de Tirakol...


Asvem beach, a Goa..


le fameux lac,mais sans argile...


In the bus to Bangalore...


maison a vendre sur dans la grande rue de Matheran..


beautifull coucher de soleil sur echo point a Matheran...


Saloperie de cheval...


petite reunion entre Divinite.....c'est sympa la vie d'une vache


Vue du mini train pour Matheran..


La plage d'Arambol, Goa, juste en face de notre hutte..

Petit marche de legumes a Arambol


a Mysore: le marche de Devaraja, hallucinant...

l
a Anjuna, le marche

Sur la route...un petit hameau de pecheurs



Inde

Inde