vendredi 6 avril 2007

Pondicherry,nous voila...

Laissons le temple a ses fideles et allons explore le comptoir de Pondicherry, ou s'installerent les francais afin de concurrencer les anglais, alors present sur une immense partie du continent indien.
Direction Villupuram, d'ou nous prendrons ensuite un bus vers Pondicherry.C'est agreable de changer un peu,on commence a en avoir marre de voyager en bus de nuit.Les trains sont bien plus conviviaux, la vie bat son plein sue les quais,les vendeurs de thes et de beignets circulent en psalmodiant.
Au bout de 5 h, on est quand meme contents d'arriver, surtout que ce n'est pas fini.On chope un bus bonde qui fonce a toute berzingue vers Pondy, et meme si on commence a etre habitue, le chauffeur nous parait vraiment allume et completement accro a son klaxon.
Arrivee a Pondy, petit coup de fil a doris, qui nous conseil d'aller a repos beach, la plage la plus proche d'Auroville, on saute dans un ricksaw et nous voila repartis.
Notre nouveau paradis, Ushamani garden, constitue de 3 huttes surelevees, disposees dans le jardin d'une agreable famille indienne, a 2 pas de la plage. On s'installe et on file faire un tour dans les environs, sur une mobylette rouillee qui calle des qu'on s'arrette.Sensation de liberte, et petit air familier pour Flore qui reconnait les lieux ou elle est venue 5 ans auparavant.
Nous devions y passer 3 nuits, mais nous y resterons finalement 5, appreciant le calme et le bien- etre qui regne ici, l'ocean, les plongeons dans les vagues, les balades en mob,....on fini par se croire chez nous, sentiment exacerbe par la presence de nombreux occidentaux Aurovilliens, integres de maniere respectueuse parmis la population indienne, rien a voir avec Goa.
Pondicherry la douce, sera pour nous l'experience de l'insoucience, des pannes d'essences, nous permettras d'assister a un tournage de film Tamul, de saluer Laksmi, elephante toujours presente devant le temple de Pondy, d'envoyer en France 10 kilos de cois ''cousu main'', devant nos yeux ebahis face a la dexterite du coliman,...Petit repas sympathique chez Doris, dans la pampa Aurovillienne, discutions interressante qui nous permet de comprendre certain aspect de l'Inde.

Madurai

Arrives a 6h du matin... Nous voila de nouveau confronte a la ville, qui reste somme toute relativement agreable; de plus nous ne sommes la que pour le temple Sri Meenakshi, et notre hotel se trouve juste devant.
Visite eclair du centre ville, reservation des billets de train, puis retour au temple.
Difficile de decrire un lieu comme celui la, toutes les divinites sont ici representees et adulees par des centaines de fideles, venant faire des offrandes, prier, se recueillir.
Il reside ici une atmosphere comme mystique. La splendeur du temple reside egalement dans l'architecture hallucinante de ses Gopurams (tours-portails), situes a chaque points cardinaux.
Extenues par cette folle journee, petit resto eclair puis repos bien merite, d'autant plus que demain on prend le train a 6h45 pour Pondicherry via Villupuram.

Fort COchin...

Arrivee matinale, plusieurs tchai, qui d'ailleurs sont excellents dans le Kerala, en attendant le ferry direction Fort Cochin, 25 mn de traversee puis 10 mn de ricksaw pour arriver au Malabar House, palace tant attendu apres 2 semaines d'hotels indiens et de bus de nuit.

Piscine, jardin, terrasse particuliere, baignoire, clim, tele, lit a baldaquins, cocktail de bienvenue, tout ca dans une ambiance zen new age, genre bobo. Etrange sentation, indecence du luxe dans un pays si pauvre, on ne restera pas longtemps au bord de la piscine a lesarder, puis on est pas la pour ca, allons decouvrir Fort Cochin, ancienne colonie portugaise, elle porte encore les stigmates du christianisme au coeur de la ville, sauf peut etre dans la rue des epices et des brocanteurs ressemblant plus a un quartier juif. Nous voila donc sur le port rapidement sollicites par les pecheurs, nous demandant de remonter les filets avec eux, carlets chinois au bord de la plage, devant etre remontes toutes les 3 minutes pour extirper a la force des poignets quelques crevettes et de maigres poissons. Les pecheurs nous montrant leurs mains caleuses et crevassees, en profiterent pour nous soutirer quelques roupies, tres habilement.

nous sommes ensuite alle acheter des places pour assister a une representation de Katakali en fin de journee. Ayant du temps devant nous, on en profite pour se faire faire un massage ayurvedique, moment agreable pour Flore , souffrance ultime pour le dos de Jonathan.
Bien huileux, nous voila partis au Katakali Center.
Petite salle de theatre indienne ou va se derouler sous nos yeux un spectacle des plus etonnant. Mais d'abord, place au maquillage, 1h30 d'observation technique, constituant a broyer des pierres melangees a l'huile de coco, pour former une pate coloree, appliquee sur le visage a l'aide de fines baguettes de bambous, c'est a se demander a quoi sert tout cet attirail onereux utilise en Occident. The show must begin, dans une ambiance semi religieuse, danseurs et musiciens nous transportent dans une Inde lointaine et ancestrale, entre langage corporel et mimiques faciales, ils nous racontent une histoire, plus ou moins comprehensible pour les neophytes que nous sommes.

Retour au palace pour profiter de la piscine, de la baignoire et du grand lit a baldaquin.
Le lendemain, matinee palace et apres midi visite, le quartier juif et les alentours.
Le surlendemain, backwaters, visite organisee en groupe, au milieu des mangroves et des canaux, balade au fil de l'eau, ou les gens vivent, travaillent, se lavent, habillee pour les femmes.
Entremelee de quelques pauses educatives, degustation de jus de coco, visite d'une fabrique de poudre de coquillage, utilises pour le ciment, la peinture et le maquillage.
Visite d'une fabrique de cordes en fibre de coco enroulee, puis repas vegetarien (thali keralai) sur un ilot-cantine. A l'oCcasion, rencontre d'un couple de francais agreable, avec qui nous passerons la soiree avant de regagner notre hotel, plus modeste mais tenu par une famille agreable.

Pour notre derniere journee a Fort COchin, la ville s'y pretant , nous decidames de divaguer chacun de notre cote.
FLore a pris son ptit dejeuner en compagnie de 4 francaises, puis est allee voi un film en Malayalam (dialecte keralais), film plutot triste n'ayant rien a voir avec les comedies musicales bollywoodiennes.
Quant a Jonathan, il est parti se perdre dans les alentours, a Topomodi precisement, petite enclave indienne au milieu des bidonvilles et des cites, que de frayeurs, mais rien de tel qu'un bon Chicken-Masala bien epice pour se remettre de ses emotions, puis nos deux comparses se retrouvent pour aller se balader le long de la jetee avec pour horizon un coucher de soleil rose et orange. Puis depart pour Madurai en bus de nuit, 10h sans encombres, mis a part au debut du voyage ou pendant 3h, le chauffeur nous a passe un film de merde, disons le, d'une extreme violence et avec une sursaturation de decibels, en Inde le bruit n'est pas une gene. Petite astuce, roulez une feuille de PQ, puis inserez la dans votre oreille, le bruit n'en sera qu'etouffe, mais c'est toujours mieux que de saigner des tympans.

Mysore, suite et fin...

Petit tour au zoo, dans le but d'apercevoir le seul gorille de toute l'Inde, qui dormait au fond de son enclos ridicule, tel une boule de poil inerte, d'ailleurs tout le reste du zoo semble endormi, sauf peut etre les elephants et les tigres blancs magnifiques. Rhinoceros, cobras, crocodiles, giraffes, zebres, tapirs, ours de l'himalaya, tous parques et inanimes.

L'apres midi, visite inutile de l'usine de bois de santal, suivie de 3 h sur internet en attendant notre bus de nuit, direction Ernakulam.

Trajet de 10 h, dans les bus indiens de la Rajamstrhram, compagnie peut onereuse et pour cause, bus equipe de suspensions non pas sur les essieus mais dans chaque fauteuils, le moteur est insonorise de tel maniere qu'il ne puisse etre entendu de l'exterieur, laissant aux passagers l'exclusivite de sa melodie. Ce qui en aucun cas derange le sommeil de Flore, quand a Jonathan il a pu admirer le paysage dont une foret hallucinante ressemblant etrangement par son odeur et sa vegetation a nos forets francaises.

Inde

Inde